Avec plus d’employés adoptant le travail hybride que jamais auparavant, les employeurs sont invités à veiller à ce que tous les employés, mais en particulier ceux atteints de maladies graves comme le cancer, ne deviennent pas de plus en plus isolés.
D’une part, le télétravail permet aux patients atteints de cancer de continuer à travailler pendant leur traitement et leur rééducation (s’ils le souhaitent). Pouvoir travailler au fur et à mesure qu’ils se sentent suffisamment bien sans avoir à se déplacer et sans avoir à demander des aménagements du lieu de travail peut rendre cela beaucoup plus facile pour les employés.
À l’inverse, cependant, les employés qui n’ont aucun contact en personne avec des collègues, des gestionnaires ou des RH peuvent devenir plus isolés et introvertis, ce qui peut avoir un impact néfaste sur leur santé mentale et, finalement, sur leur rétablissement. Nous croyons que cela peut créer une barrière invisible qui peut augmenter les sentiments d’isolement et d’anxiété. Cela peut également empêcher un employé de profiter pleinement de tout ce que son employeur a à offrir et, dans certains cas, risquer de fidéliser son personnel. RedArc dit que la situation nécessite une gestion très prudente.
Suite à la pandémie, la plupart des employeurs disposent désormais des outils et des ressources nécessaires pour proposer le travail à distance et hybride comme la norme et non l’exception. Cependant, comme les employeurs font désormais confiance au modèle et sont moins préoccupés par l’endroit où se trouve leur personnel, ils peuvent ne pas reconnaître quand certains employés ont besoin de plus de soutien ou se sont retirés.
D’abord et avant tout, les employeurs doivent respecter le jugement d’un employé en termes de capacité à travailler pendant son parcours contre le cancer, que ce soit à domicile ou au bureau, mais ils doivent également veiller à ce que tous les employés soient également impliqués dans les aspects plus larges du lieu de travail.
Aller au travail, c’est bien plus que simplement être productif pour l’organisation. Les relations et les amitiés forgées et l’élément social du lieu de travail sont également des aspects clés.
Reconnaître l’isolement des employés
Un employé qui s’isole de son lieu de travail, que ce soit physiquement, mentalement ou les deux, peut avoir du mal à se reconnecter. Les signes révélateurs incluent une personne qui, de manière inhabituelle, arrête d’interagir socialement avec ses collègues, s’engage au-delà de ses tâches quotidiennes ou répond aux commentaires, ou qui montre peu d’intérêt pour le développement de carrière.
Les employeurs doivent reconnaître ces signes et travailler dur pour surmonter les obstacles. Avoir un dialogue ouvert avec les employés concernés est la première étape et offrir des opportunités pour aider les employés à se reconnecter est vital.
Le bien-être des employés est devenu la priorité numéro un pour de nombreux employeurs pendant la pandémie, mais il est crucial que les employeurs ne laissent pas tomber la balle maintenant.
Tous les employés, et en particulier ceux qui souffrent de maladies graves, ont besoin du soutien total des employeurs pour se sentir pleinement engagés dans le lieu de travail – peu importe où ils choisissent de travailler ou d’où leur maladie les dicte, ils travaillent.
Orienter les employés vers tout soutien offert par leur employeur, y compris via leurs avantages sociaux, est un moyen indirect de commencer à reconstruire des relations qui peuvent s’avérer très utiles. Ce soutien peut aider un employé à parler de ses émotions et lui donner les connaissances et la confiance nécessaires pour discuter de sa situation avec son employeur, ce qui peut faire une grande différence en l’aidant à se sentir engagé et soutenu.
Les employeurs peuvent jouer leur rôle dans la lutte contre le cancer en offrant une culture de soutien et d’inclusion où les employés atteints d’une maladie grave sont aussi connectés à la communauté du travail que les autres, ce qui peut être d’une grande aide pour les individus.