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Les premiers stades des investisseurs en capital-risque sont les plus à l’abri des conditions macroéconomiques. Lorsque la dislocation du marché public a commencé à provoquer un large recul du financement du capital-risque, il est apparu que l’investissement d’amorçage serait sûr pendant un certain temps. Les données indiquent que cela se déroule comme prévu. Mais en vérifiant au milieu de l’année, certains marchés s’en sortent mieux que d’autres.
Le Canada, pour sa part, connaît une excellente année. Le deuxième trimestre a vu le plus grand nombre de capitaux investis dans des entreprises canadiennes en phase d’amorçage à ce jour. De nouvelles données de l’Association canadienne du capital de risque et d’investissement ont révélé que 263 millions de dollars canadiens (202 millions de dollars américains) ont été investis au cours du deuxième trimestre dans le cadre de 104 accords de démarrage, le deuxième plus grand nombre d’accords jamais enregistrés.
Le volume des investissements de démarrage au Canada a augmenté de 30 % au T2 par rapport au T1 et a augmenté de 8 % par rapport à son deuxième meilleur trimestre jamais enregistré, le T2 2021, lorsque 243 millions de dollars canadiens ont été investis. Pendant ce temps, le financement de démarrage aux États-Unis a diminué de 35 % du premier au deuxième trimestre de cette année, selon les données de PitchBook.
Oui, le marché canadien n’est pas très gros; à titre de comparaison, le volume total de semences aux États-Unis au deuxième trimestre 2022 était de 3,9 milliards de dollars. Mais le marché canadien des semences se dirige vers le haut et vers la droite, ce qui n’est pas quelque chose que l’on peut dire des États-Unis
C’est amusant de spéculer sur la raison pour laquelle le marché canadien des semences est en croissance tandis que celui des États-Unis se rétracte.
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